1er MAI : AVEC l’ARAC, on est là !

L’ARAC appelle tous ses adhérents, ses comités, ses amis, ses sympathisants pour la défense des valeurs républicaines d’émancipation, avec les badges et les drapeaux de l’Association, à se mobiliser pour rejoindre, participer, partout, où c’est possible, aux initiatives rassembleuses d’un 1er mai UNITAIRE ET POPULAIRE, pour l’abrogation de cette réforme injustifiée, brutale et injuste, face au rejet très majoritaire de la population ou le référendum d’initiative partagée.

 

Durant les 12 journées de manifestations puissantes, de grèves, d’actions et d’initiatives locales dans les services publics, sur les lieux d’études, où l’ARAC a participé, les syndicats rassemblés ont mobilisé des millions de travailleurs, de jeunes, de retraités.

 

L’ARAC réitère son indignation devant le comportement autoritaire du Président de la République qui s’est empressé de promulguer la loi dès le vendredi, en ayant confirmé ainsi son mépris intolérable à la fois envers les organisations syndicales et envers les jeunes comme de l’ensemble de la population.

 

L’ARAC alerte sur le fait qu’à cette étape du combat pour la défense des valeurs républicaines, l’exécutif a choisi la pente dangereuse parce que glissante d’une « dérive autoritaire, par cécité« , la première fois depuis la période de la guerre d’Algérie, comme le souligne opportunément un historien de renom.

 

L’exécutif a montré sa faiblesse à convaincre et à gagner le débat politique. Pire, il n ‘a fait que tendre la situation politique.

 

Son autorité politique, issue il y a un an, sur fond d’abstention grandissante, d’une volonté populaire certes majoritaire, mais fondée exclusivement sur le fait de ne pas céder aux sirènes brunes du fascisme et d’extrême-droite, ne se rétablit pas, à coups d’arguments règlementaires ou autoritaires, qui contribuent à piétiner notre modèle social issu du programme du CNR, en évacuant toute démocratie sociale.

 

L’ARAC, après son 57° Congrès de Malakoff, est toujours aussi déterminée à s’attaquer aux injustices, aux inégalités ne peut qu’apporter son soutien renouvelé aux mouvements populaires porteurs de plus de justice sociale.

 

L’ARAC appelle à participer à tous les rassemblements, aux manifestations du 1er mai 2023.

 

L’ARAC APPELLE A PARTICIPER AUX MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS DU 18 OCTOBRE POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES ET DES PENSIONS, POUR LA DEFENSE DU DROIT DE GREVE

L’ARAC APPELLE A PARTICIPER AUX MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS

DU 18 OCTOBRE 2022

POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES ET DES PENSIONS

POUR LA DEFENSE DU DROIT DE GREVE

L’inflation bat des records. Les hausses des prix conduisent encore plus de retraités, de salariés, de familles dans la misère. Mais le gouvernement refuse d’augmenter les salaires et les retraites et prévoit de nouvelles attaques contre le régime des retraites, de l’assurance chômage.

Pourtant de l’argent il y en a !

Les bénéfices du CAC 40 au 1er semestre 2022 s’élèvent à 72,8 milliards d’euros, soit 53% d’augmentation par rapport au 1er semestre 2019. Par exemple, Total Energie a versé 9 milliards d’euros à ses actionnaires en 2021. Comble de l’indécence, son patron s’est octroyé une augmentation de 52 % en 2021 pour atteindre un revenu de 5,9 millions d’euros.

Aux quatre coins de la France, dans les petites entreprises comme au sein des gros groupes et dans de nombreuses branches, dans le secteur public ou privé, les salariés se mobilisent pour voir leur rémunération revalorisée.

Le droit de grève est un droit constitutionnel. Avec l’utilisation des réquisitions des raffineurs grévistes, le gouvernement s’attaque au droit de grève.

Par cette décision, le Président de la République et son gouvernement déclarent « la guerre au pays », à ses travailleurs, à ses retraités et à sa jeunesse.

L’ARAC exprime son indignation devant le comportement de plus en plus autoritaire du gouvernement qui ne fait que tendre la situation politique, favorise l’extrême droite véritable relais politique pour la finance actuellement au pouvoir.

C’est sur le chômage, la précarité, la misère, l’exclusion et l’exploitation que croît le fascisme. La politique d’Emmanuel Macron a permis l’entrée de l’extrême-droite à l’Assemblée Nationale. Rappelons-nous des heures sombres des années 30.

L’ARAC invite, chacune et chacun, à exprimer son mécontentement, ses exigences, sa colère, en participant aux différents rassemblements syndicaux du 18 octobre.

Villejuif, le 14 octobre 2022

EXIGEONS UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT

déclaration du Bureau National de l’ARAC du 10 mai 2022

Villejuif, le 10 mai 2022

EXIGEONS UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT

L’agression de l’Ukraine par Poutine et la guerre qu’elle a générée n’est pas celle des peuples d’Europe. C’est d’abord une guerre impérialiste avec le rôle de l’OTAN pour la maitrise des ressources naturelles, de voies de communication stratégiques et de zones d’influence géopolitique…

L’intervention de l’armée Russe en Ukraine était et demeure illégitime face au droit international. Exprimer sa solidarité auprès des populations victimes de ce conflit demeure indispensable.

Cette guerre menace la sécurité de l’Europe et du monde. Le risque d’une escalade incontrôlable augmente chaque jour. Il faut que cesse les intimidations, les provocations, les menaces. La situation est d’une extrême gravité. De plus, tout élargissement de l’OTAN augmenterait les risques d’aggravation du conflit.

Les présidents Ukrainien et Russe doivent trouver le chemin de la négociation et de la paix.

Rechercher les causes réelles et profondes de cette guerre, avec un esprit de responsabilité et d’équité, en ne cédant pas servilement à l’hystérisation médiatique atlantiste ambiante ou antirusse est un besoin indispensable pour freiner l’escalade. La Commission Européenne (non élue) et l’OTAN doivent arrêter d’ajouter de l’emballement militaire et de mener une guerre par procuration.

L’ARAC demande à ce que cesse immédiatement l’envoi de matériel militaire sous peine de considérer la France comme cobelligérante. La solution à ce conflit ne doit pas être militaire mais diplomatique. Il y a urgence à arrêter les combats et ouvrir des négociations sous l’égide de l’ONU ; la France pourrait proposer une conférence internationale pour toute l’Europe sur le règlement des conflits, la sécurité en Europe, le désarmement nucléaire, la paix, les coopérations nécessaires à la préservation de la planète.

Il faut, aujourd’hui, plus que jamais faire respecter la Charte des Nations Unies qui garantit la paix et la sécurité dans le monde, la souveraineté de chaque peuple.

Ainsi donc l’ARAC exige :

. Le respect du droit international et de la Charte des Nations Unies

. La signature et la ratification du Traité du 7 juillet 2017 visant à interdire l’utilisation et la prolifération des armes nucléaires

. Un désarmement universel

. Le retrait de la France de l’OTAN et qu’elle agisse pour sa dissolution (OTAN structure illégale au regard du droit international)

Pour l’ARAC, la seule voix est celle de la paix, et nous devons nous rassembler pour faire entendre la voix de toutes celles et tous ceux qui sont épris de justice, du respect des peuples, d’égalité.

La paix, c’est le seul chemin pour garantir l’avenir de l’humanité et de la planète.

L’ARAC appelle au cessez-le-feu immédiat

et à l’ouverture de négociations

Le Bureau National

LA REPUBLIQUE EST EN DANGER ! déclaration du Bureau National de l’ARAC – 12 avril 2022

La République est en danger !

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, l’ARAC et l’ensemble de ses adhérents sont inquiets.

Aucun des deux candidats ne représentent ni l’espoir, ni les bonnes réponses aux attentes des Français dans un pays miné par les inégalités, les injustices, le chômage, les affaires, la baisse du pouvoir d’achat.

L’ARAC, depuis 1917, et c’est sa raison d’être, combat pour la Paix, contre le fascisme et l’extrême-droite, pour l’émancipation humaine, la défense des valeurs républicaines.

Nous pensons à ces luttes qui ont construit la France depuis 1789, aux combats de la Résistance contre l’occupant, au programme du Conseil National de la Résistance, aux grèves qui ont marqué les 70 dernières années pour faire avancer la démocratie, les acquis sociaux et combattre les inégalités.

Regardons la situation en face avec courage et détermination.

  • Avec Marine Le Pen, l’histoire le montre, nous le savons, la République, la démocratie et les libertés n’ont rien à attendre de l’extrême-droite. En Italie, au Portugal, en Grèce, en Espagne, en Allemagne, puis au Chili, les fascistes ont laissé de sombres souvenirs, et aujourd’hui la montée des extrêmes-droite en France et en Europe montre hélas que l’histoire peut se répéter

Avec le Rassemblement National, et sa candidate, la République, la démocratie n’ont rien à gagner. Derrière le lustre il y a le fond, et même peint en blanc, l’extrême-droite et le fascisme sont les plus grands dangers pour les peuples. Non Marine LE PEN n’est pas la candidate des classes populaires

  • Avec Emmanuel Macron, à l’image de son bilan, de graves périls demeurent pour assurer la mise en œuvre des valeurs de la République. En s’alignant sur la Commission Européenne (non élue et non représentative) il a mis à mal la souveraineté de la France. Il veut construire une Europe fédérale et un alignement avec l’OTAN sur les objectifs de la politique des Etats-Unis, et à la réorganisation d’un nouveau partage du monde et de ses richesses.

Macron, c’est la casse du Code du travail, des services publics, de la laïcité, du système hospitalier et de santé, la remise en cause de la Sécurité Sociale, le recul de l’âge de la retraite…

Macron, c’est l’homme de la suppression de l’impôt sur la fortune, la baisse des impôts aux entreprises et sur les dividendes… réformes qui ont profité aux plus fortunés.

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Nous savons aussi que la politique d’Emmanuel Macron a conduit à la colère et au mécontentement, à la révolte et que tout est prêt pour laisser la place à la privatisation de secteurs entiers de l’économie française.

Mais dans cette situation désastreuse,

il nous faut penser à demain.

Nous voulons une société de « Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Paix », une société dans laquelle il fait bon vivre.

La démocratie, notre vie, celle de nos enfants, celle des générations futures, la dignité humaine, les enjeux de la souveraineté de la France et son rôle dans le monde sont en danger.

Dès le 25 avril, nous devrons nous mobiliser et nous engager dans l’action, sans attendre, pour redonner aux valeurs républicaines, aux choix issus de la Résistance et du Conseil National de la Résistance, au bilan des luttes sociales depuis 1945, toutes leurs places.

Appuyée par son Histoire, l’ARAC appelle à faire échec à la candidate du Rassemblement National en utilisant le seul bulletin de vote à notre disposition, celui de Macron.

C’EST UN ACTE COURAGEUX ET RESPONSABLE

Refuser de prendre ses responsabilités, s’abstenir, c’est prendre le risque de pleurer des larmes de sang. L’histoire nous l’a prouvé. Avec Marine Le Pen aux portes du pouvoir, la République sera en danger.

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Demain seront des jours de lutte et de combats, ET L’ARAC SERA PRESENTE

Villejuif le 12 avril 2022

Le Bureau National