Pour un nouveau programme du CNR (Conseil National de la Résistance) RASSEMBLEMENT, ACTION, RESISTANCE

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Pour un nouveau programme du CNR (Conseil National de la Résistance)

RASSEMBLEMENT, ACTION, RESISTANCE

Que cache les mots du Président de la République, alors qu’il réaffirme : « nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises […] afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. ».

Mais les faits sont les faits et ils sont têtus : suppression de l’I.S.F. (5 milliards d’euros), le C.I.C.E. et les baisses de charges (40 milliards), dividendes versés aux actionnaires (57 milliards) sans pour autant créer les emplois annoncés à grand renfort de communication par le gouvernement.

Au total, 100 milliards donnés aux plus riches et aux grandes entreprises sans contrepartie auxquels il faut ajouter les 100 milliards d’évasion et de fraude fiscale. Au total 200 milliards pour 1 % de la population.

Dans sa lettre, le Président de la République montre qu’il ne traitera que les sujets que lui-même choisit. Il liste 35 questions, une manière peut soucieuse d’être à l’écoute des Français.

Rester sur ces seules questions, c’est accepter le diktat de la commission européenne. Il est temps que la France retrouve toute sa souveraineté pour répondre aux besoins de son peuple.

La consultation nationale n’en a que le nom car passer par les Maires sans répondre aux questions du peuple, sans vouloir répondre aux justes revendications de ceux qui souffrent, c’est vouloir faire porter aux élus de proximité la responsabilité des non-réponses du gouvernement.

C’est cette politique profondément injuste et inhumaine qui nourrit la colère, le désespoir et le chaos dans le pays. Ne plus vivre de son salaire, craindre pour son avenir, pour celui de ses enfants, quand une minorité de privilégiés s’accapare l’essentiel des fruits du travail collectif est devenu intolérable pour la majorité de nos concitoyen.ne.s

Sous cette forme, le Président oppose une fin de non-recevoir aux demandes de justice sociale et fiscale. Le pouvoir d’achat n’est même pas présent dans sa lettre. Aucune remise en cause de sa politique ultralibérale n’est à l’ordre du jour. C’est pourtant d’un projet politique cohérent et porteur de mieux vivre dont les Français ont besoin.

Pour sortir de l’impasse dans laquelle la politique du gouvernement a mené le pays, il faut des mesures simples : l’augmentation du SMIC, des salaires, des pensions, retraites et prestations sociales, le déploiement des services publics pour réduire la fracture sociale et territoriale…

Pour cela, il suffit de rétablir l’ISF, de taxer les transactions financières, de mettre fin au CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi), et lutter contre l’évasion et la fraude fiscale.

Nous faisons appel à l’intelligence de chacun.e, à l’intelligence des Français pour prendre les initiatives nécessaires engageant la discussion sur tous les sujets afin que la devise de la République, « Liberté, Egalité, Fraternité » retrouve en France toutes ses lettres de noblesse.

De tous temps, notre pays, celui des droits de l’Homme et du Citoyen, celui de la lutte contre l’occupant, de la création et de la mise en œuvre du programme du Conseil National de la Résistance qui a su par le rassemblement et l’action, faire triompher la république sociale l’ADN de la Nation.

La France est riche, elle a les moyens de répondre aux exigences portées par les citoyens.

D’autres choix sont possibles, ensemble faisons les vivre. L’ARAC vous invite à utiliser chaque espace, chaque possibilité pour faire entendre votre voix.

Villejuif, le 16 janvier 2019